"Peindre par plaisir, peindre par désir, peindre comme une nécessité. Communiquer une émotion. Retranscrire un instant, un lieu, un visage à travers ces scènes de vie, la vie de la rue omniprésente sans artifice.
 
Mélange de sable, de terre, d'ordures, de tôles, fourmillant, grouillant, cuisant; vision viscérale du quotidien, constraste d' un tourisme aisé aux allures de vacances.
 
Pauvreté à nue, sans altérer la joie de vivre de ces gens. Un sourire au coin d'une rue, un regard, et des enfants... toujours des enfants.
 
La vie et la mort étroitement liées, inséparables, une évidence de "Dieu".
 
Mais aussi des couleurs improbables, vives, chaudes, structurant l'incohérence des habitations faites de tôle, de bois, de carton, de natte...bordées par l'apparente sérénité de l'océan."
 
                                                                           Gaëlle Morreale